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Rénovation d'une usine de traitement d'eau potable à Chenecey Buillon(25)

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Projet intégrant une démarche Haute Qualité Environnementale
Projet intégrant accessibilité et qualité d’usage pour tous
Lieu:
Chenecey Buillon (25)

Maîtrise d’ouvrage:
Grand Besançon

Equipe:
Rossignol – Tourneux Architectes DPLG
Stereau Ingénierie
Demathieu et Bard Génie Civil
Virtual IT imagerie de synthèse

Mission:
Conception réalisation

Programme:
Rénovation en site occupé d'une usine de traitement d'eau potable

Surfaces shon:
4974 m²

Montant des travaux:
8 500 000 € HT

Calendrier:
Etudes : 2012
Le projet de rénovation de l'usine de traitement de l'eau potable de Chenecey Buillon s'inscrit dans un site naturel exceptionnel. Le site se positionne dans un boucle de la Loue, sur un versant orienté plein Sud, faisant face aux ruine d'un ancien château classé monument historique et surplombant la rivière.
Les installations occupe l'espace du bord de la Loue jusqu'a mi-hauteur du versant. Trois bâtiments forment l'installation de traitement de l'eau. Les deux premiers, les plus petits en taille, sont situés au bord de la Loue le long d'un chemin de promenade suivant les méandres de la rivière. La partie la plus importante de l'installation se situe plusieurs dizaines de mètres au dessus du niveau de la rivière sur une plate forme qui offre un panorama unique sur la vallée.

Le bâtiment de la prise d'eau est traité par une vêture en bois massif sur toutes ses parois y compris les pans de la couverture, dans une allégorie de la cabane de pêcheur installée au bord de l'eau. L'ensemble, d'une conception géométrique sobre, s'intègre en douceur dans son environnement.

Le bâtiment de refoulement des eaux brutes, bien que n'ayant pas besoin de modification structurelle, est travaillé en y intégrant une sur-toiture à deux pans. Notre proposition compose l'exigence programmatique avec la nécessité d'un ensemble homogène en installant un bardage en bois sur les parois de ce bâtiment. Ce bâtiment, positionné en lisière de bois, au pied du versant fera écho à la prise d'eau par ses formes et sa matière.
Ces deux ouvrages sont alors à une échelle proche du promeneur des rives de Loue rompant ainsi avec l'image d'installation industrielle en rupture avec l'environnement.

Sur la plateforme haute, se situe la partie la plus importante des installations. Le bâtiment est longiligne et, bien que d'hauteur absolue importante, son volume se laisse percevoir comme étant à l'échelle du site et l'axe principal du bâtiment étant parallèle aux courbes de niveaux du terrain renforce le sentiment d'une intégration volumétrique de l'ensemble.
Notre composition architecturale se réalise dans une volonté de créé un projet global. Les principales lignes de compostions existantes sont utilisées pour définir les nouveaux ouvrages. Les niveaux d'acrotères existant forment nos gabarits de hauteur maximum et l'alignement de la façade actuelle sur la voirie fixe l'alignement de l'espace muséographique.
Le bâtiment muséographique se compose de deux niveaux. Au rez de chaussée, les pièces techniques sont exposées au visiteur, rappelant ainsi, après avoir découvert un environnement naturel exceptionnel, que l'on visite une installation industrielle.
A l'étage, se situe la salle de projection pédagogique qui permet la mise en situation du visiteur qui accèdera aux installations techniques après avoir emprunter un plan incliné le long duquel des panneaux didactiques sont installés alternant avec des baies donnant des vues sur la Loue, rappelant ainsi l'étendue et la logique de l'installation.

Ce bâtiment et sa passerelle de liaison sont des constructions dont la structure est assurée par une charpente métallique revêtue de panneaux isolant et de bardage côté extérieur. Un doublage en plâtre à l'intérieur assure la finition. La couverture à deux pans est faite de panneaux sandwichs isolés sur lesquels une végétalisation est installée. En cohérence avec les bâtiments situés au bord de la Loue, le bardage en mélèze est une matière majeure dans la composition des façades. Un bardage en fibre de cellulose et ciment est également employé, donnant ainsi du rythme et permet la mise en œuvre de matériaux résistants aux chocs et projections en pieds de façade, notamment du côté de la zone de dépotage. Au droit des locaux d'exploitation, la façade est construite avec les mêmes matériaux que les nouveaux bâtiments, formant sur le flanc Est de l'installation un ensemble architectural nouveau et homogène dans ses gabarits et ses matières.